Combien de fois avez-vous voulu dire quelque chose d’important sans oser le faire ? Aya, l’héroïne du roman L’observatrice de Nour Siraj, connaît ce sentiment. Mais contrairement à beaucoup d’entre nous, elle trouve le courage d’agir. Son histoire va vous tenir en haleine du début à la fin.
Une sixième pas comme les autres pour l’observatrice
Aya n’est pas le genre d’élève qui cherche les problèmes. Elle assiste aux cours, fait ses devoirs et reste seule dans son coin. Une collégienne plutôt ordinaire qui, toutefois, a un don particulier : elle observe tout. Les injustices, les mensonges, les petites lâchetés du quotidien scolaire.
À la différence des autres qui ferment les yeux ou râlent entre amis, Aya décide de passer à l’action. Mais pas n’importe comment. Elle choisit en effet les mots comme arme et l’anonymat comme bouclier.
Le plan d’action de l’observatrice
Avec ce faux nom, Aya commence à écrire des articles sur le blog de son collège. Elle dénonce ce qu’elle voit, raconte ce qui se passe vraiment dans les couloirs, révèle les petits secrets que tout le monde connaît, mais dont personne ne parle.
Les articles de l’observatrice font sensation. Les élèves se demandent notamment qui est derrière ce nom. Les professeurs s’inquiètent. L’administration s’énerve. Mais Aya continue, portée par une conviction forte : la vérité mérite d’être dite.
Quand les mots deviennent dangereux
Le succès de l’observatrice dépasse tout ce qu’Aya avait imaginé. Ses articles circulent et ses révélations font du bruit. Mais avec la notoriété viennent les complications. Ses amis commencent à la regarder bizarrement. Certains vont même jusqu’à se méfier d’elle sans savoir pourquoi. Aya découvre ainsi que dire la vérité a un prix. Que ses mots, même justes, peuvent blesser des gens qu’elle aime. En lisant ce livre, on comprend que grandir, c’est parfois devoir choisir entre être aimée et rester fidèle à ses principes.